Action syndicale des santés-sociaux


APRES RAMONVILLE, ALBI, Le collectif Midi Pyrénées de défense des conventions collectives plante la  MILI’TENTE  et donne rendez-vous à tous les salariés du secteur sanitaire social et médico social ainsi qu’aux personnalités politiques, à la presse, aux citoyens, familles et usagers…


Le jeudi 7 juin 2012 à partir de 10h

Place PEGOT à ST GAUDENS

Temps fort : 14h pour conférence de presse.

Afin de sinformer et de sopposer fermement aux démantèlements des conventions par les syndicats employeurs et la casse du secteur sanitaire, social et médico-social privé à but non lucratif. Ces attaques annoncent la disparition des missions de Service Public. Des engagements ont été pris avant les élections présidentielles et les candidats aux législatives doivent maintenant se prononcer fermement et clairement sur le devenir des conventions. Il sagit non seulement de la perte des acquis conventionnels pour les salariés mais également de la dégradation de la prise en charge des personnes les plus fragiles de la société.

Cest inacceptable ! INDIGNONS-NOUS !

CARMAUX,COLOMIERS …

LA MILI’TENTE S’INSTALLE Place du Capitole à TOULOUSE et à ST GAUDENS le 07/06, à TARBES le 14/06 …

Tous les moyens seront bons ces jours là pour manifester votre opposition à cette casse et possible disparition de nos conventions, aujourd’hui  dénoncées par les syndicats employeurs  FEHAP, SINEAS, FEGAPEI.


Collectif (intersyndical) commingeois de défense des conventions collectives

Pourquoi sommes nous là !

Lettre ouverte aux passants,

aux usagers et aux familles

Madame, Monsieur,


Nous travaillons aujourd’hui dans les établissements privés non lucratif : hôpitaux, centre accueillant des adultes ou enfants handicapés, Maison de retraite, EPHAD (établissement hospitalier pour personnes âgées dépendantes…). Nous intervenons auprès de personnes malades, âgées, des jeunes et des familles en difficultés. Ce que l’on appelle généralement des soignants et des travailleurs sociaux, sans oublier tous les autres corps de métiers nécessaires au fonctionnement de nos institutions, personnels administratifs, logistiques, de rééducation, techniques,…


Aujourd’hui ces établissements gérés par des associations ou des mutuelles sont financés par la Sécurité sociale et/ou la solidarité départementale (conseils généraux).


Depuis quelques années, on assiste à une baisse de nos budgets. De plus, à cause notamment de la loi HPST (hôpital, patient, santé, territoire), dite loi Bachelot , les « décideurs » veulent ouvrir ces activités sanitaires, médico-sociales et sociales au secteur marchand (privé lucratif). Cette loi implique des fusions et/ou des restructurations, avec de nombreux plans sociaux. L’objectif des Agence Régionale de Santé (ARS, regroupant les anciennes DDASS et DRASS) et de nos employeurs, c’est d’être compétitif face aux autres. Pour cela, il faut rechercher la moindre économie, en premier lieu sur la masse salariale.


Nous sommes aujourd’hui mobilisés et organisés en collectifs de défense pour défendre nos conventions collectives, dont dépendent environ 750 000 salariés au niveau national !


L’un des principaux syndicats employeur, la FEHAP (fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne, 1590 établissements, 220 000 salariés) a décidé de dénoncer sa convention collective nationale qui date de 1951 (CCN51), les organisations syndicales ayant refusé de signer après 15 mois de négociation le projet de révision. Ce projet s’attaque aux acquis sociaux et aux rémunérations déjà fortement amoindris.


Comment les salariés peuvent accepter une fois de plus cette baisse et la remise en cause de leur ancienneté, ainsi que de nombreuses autres garanties conventionnelles ?


Ca suffit ! Nos conventions correspondaient à une reconnaissance de nos métiers, de nos qualifications et de la qualité du service rendu. Aujourd’hui, nous ne sommes qu’une variable d’ajustement… Nous sommes sous pression, en sous-effectif, croisant les doigts pour qu’il n’arrive rien. Les conditions de travail ne cessent de se dégrader et la souffrance au travail  est présente dans la plupart de nos établissements.


Si nous sommes là aujourd’hui, c’est pour défendre, certes, nos salaires, mais aussi pour exiger de vivre décemment afin de garantir partout et pour toutes les personnes accueillies dans nos établissements un accueil et un accompagnement de qualité… Nous sommes tous concernés, car demain, cette personne sera peut-être vous, un membre de votre famille ou un ami…