spectacle Pronomades 2 septembre

Vous l’avez compris, cette fin de semaine, on se retrouve… et c’est à vous de choisir le lieu de nos retrouvailles !

A Saint Gaudens, L’Isle en Dodon ou Carbonne, les trois villes mises en vente par la compagnie du Thé à la Rue et/ou à Martres Tolosane avec Kumulus… On vous attend !


Pour ceux qui auraient déjà programmé de nous retrouver demain à Saint Gaudens avec la compagnie du Thé à la Rue… nous vous rappelons que demain c’est jeudi (jour du marché !) et qu’en prévision de la fête à Saint Gaudens, les véhicules forains sont depuis quelques jours déjà installés boulevard Bepmale… alors garez-vous où vous pouvez et suivez (à pied !) les flèches jaunes qui vous guideront jusqu’au jardin de la Chambre de commerce et d’industrie, entre le Musée et la Sous préfecture…

THEATRE DE RUE

Kumulus / « Silence encombrant »

vendredi 2 septembre à 18h30

à Martres Tolosane (place du Général de Gaulle)


gratuit / tous publics à partir de 7 ans / durée 1 heure 45


« Les squames », « Tout va bien », « Itinéraire sans fond(s) », « Le cri »… certains d’entre vous ont peut-être déjà vu des spectacles de Kumulus… ils savent donc à quoi s’attendre et ont déjà prévu de venir… pour les autres, ne manquez pas la dernière création de cette compagnie « historique » des arts de la rue… Un spectacle troublant, percutant, fort, d’actualité… à voir absolument.


Et parce que nous trouvons que ces deux articles parlent bien de ce spectacle, nous vous proposons un peu de lecture…


« Un spectacle muet plus éloquent qu’une pièce un peu bavarde ; un monologue poétique donnant la parole à ceux qu’on n’écoute pas. […] Avec lenteur, armés d’improbables balais, ces hommes et ces femmes expulsés d’un conteneur nous repoussent. Repoussants de fait, affreux, poussiéreux et animés d’une force presque animale ; indissociables des déchets avec lesquels ils font corps. La compagnie Kumulus, vieille routière du théâtre de rue (25 ans), a opté pour un spectacle sans parole. Muet mais pas silencieux : la société du tout-à-l’égout, qui conduit au rebut hommes et produits industriels, s’accompagne du raclement assourdissant des débris qu’ils traînent. Dans l’infinie étrangeté de ces « sous-hommes » indifférents les uns aux autres, il y a du Beckett, du butô, tout un théâtre bien connu de la catastrophe… » (Télérama – 15 Juin 2011, Mathieu Braunstein)


« […] Silence encombrant, la nouvelle production de Kumulus, […] réussit cette chose incroyable : nous tenir en haleine pendant une heure et demie en proposant le spectacle a priori peu captivant de neuf zombies qui ne font que vider une benne à ordures sans dire un seul mot. La bande-son, c’est le bruit des déchets traînés sur le sol. C’est une symphonie de l’ordure, une chorégraphie du désespoir. Et si le spectacle émeut tant, c’est parce qu’il n’est pas difficile d’y voir une métaphore de nos vaines agitations dans une époque résignée. C’est un spectacle radical qui porte le théâtre de rue à ses limites et dont les perspectives commerciales ne sont sans doute pas brillantes. » (Libération – 20 août 2011, Edouard Launet)


Bref, un spectacle – comme on les aime chez Kumulus – politique et poétique, sans aucune concession sur l’écriture et la dramaturgie, qui nous rappelle combien, dans notre société, sous nos yeux complices, on jette et oublie tous ces Hommes… devenus des encombrants. Un spectacle qui a fait l’événement du dernier festival d’Aurillac, vraiment à découvrir à Martres Tolosane.