Non au maïs OGM au Mexique ! lundi 25 janvier 2010 à 20h30 Utopia Tournefeuille

Utopia Tournefeuille Présentation d’un film : “Sin maíz no hay país” : Las semillas de la dignidad
et de 2 courts-métrages :
“Copier Cloner” et “Les champs de la mort”

avec :
Douglas Estevam, représentant en France du Mouvement des Sans Terre brésiliens
Jean Pierre Petit-Gras, membre des réseaux d’achat collectif de café des coopératives zapatistes du Chiapas (Mexique)

Présentation d’un film :
« Sin maíz no hay país » : Las semillas de la dignidad
et de 2 courts-métrages :
« Copier Cloner » et « Les champs de la mort »

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Après onze ans de moratoire, le gouvernement mexicain vient d’autoriser vingt et un essais de maïs OGM en plein champ en faveur des firmes Monsanto et Pioneer qui contrôlent à elles seules 50 % du marché des semences mondiales.

Alors que des contaminations sont déjà avérées dans des provinces reculées du Mexique, ces essais, précurseurs de cultures commerciales de grande ampleur, ne pourront qu’augmenter les risques de contamination et porteront atteinte à l’intégrité des populations tant sur le plan culturel que sur le plan alimentaire.
D’autre part, une fois bien implantées sur place, ces firmes essaieront de s’approprier par des droits de propriété intellectuelle le fond génétique des multiples espèces et variétés natives de maïs . Parallèlement, ils chercheront par des opérations de promotion/séduction, à placer leurs technologies hybrides (OGM ou non) qui rendront les paysans dépendants en les obligeant à racheter leurs semences, au dépens de leur souveraineté alimentaire.
Ces mécanismes de privatisation sont déjà bien rôdés et d’une redoutable efficacité.
Toutes ces semences sont le bien commun des communautés qui les ont de tout temps produites et échangées pour aboutir à une biodiversité cultivée d’une extrême richesse, base de l’alimentation mais aussi de la culture des populations.
Elles sont régies par des droits d’usage collectif. Il n’est pas acceptable qu’elles deviennent des biens privés soumis aux seules lois du commerce, au profit de quelques firmes prédatrices qui par leurs stratégies industrielles productivistes sont destructrices de l’environnement, des paysanneries locales et de la biodiversité.

Le maïs mexicain possède une haute valeur symbolique, il fait partie de l’identité des peuples indigènes. Par une importante mobilisation, les citoyen-ne-s et les organisations doivent s’opposer à ce hold-up annoncé.