Le 7 déc., partout en France, libérons l’ ’Éléphant! St Go 10h30 pl. J.Jaurès

A Saint Gaudens,   samedi 7 décembre,  place Jean Jaurès à 10h30 Pour que vive Frali1 : le tract à reproduire
action locale de soutien des Fralib.   Appel d’Attac France ci-dessous.

Le 7 décembre, partout en France, libérons l’’Éléphant !

À l’appel des salarié-e-s de l’’usine Fralib de Gémenos (Bouches-du-Rhône), soutenu-es par plusieurs personnalités du mouvement  social et par Attac France, le samedi 7 décembre sera une Journée nationale de boycott des produits Unilever.
Depuis 3 ans, les « Fralib » luttent contre la décision de fermeture de leur site par la multinationale Unilever. Ils ont monté un projet de SCOP (Société  coopérative et participative). Pour la faire vivre, elles et ils ont besoin de récupérer la marque de thé et tisane « Éléphant ». Unilever le leur refuse.
Unilever cherche le profit maximum en délocalisant les activités d’un site économiquement viable ; les Fralib veulent maintenir leur emploi et choisissent (à rebours des pratiques d’Unilever) une production locale, écologique et équitable.
Nous invitons nos comités locaux et nos adhérent-e-s à manifester leur soutien aux Fralib en participant à la journée du samedi 7 décembre. Notre mobilisation s’inscrit notamment dans le cadre de la campagne « Requins 2014 » que nous avons annoncée publiquement lors de la soirée des « 15 ans » (15 novembre, à Paris) et lors de la dernière CNCL des 16 & 17 novembre : Unilever est en effet l’une des trois cibles que nous attaquons pour mettre un coup d’arrêt à leurs excès
C’est par une présence au plus près des points de vente des produits d’Unilever que nous réussirons à faire pression sur cette dernière pour qu’elle cède la marque « Éléphant » aux Fralib. La stratégie adoptée pour cette journée d’action est celle d’un appel au boycott des produits d’Unilever. Nous présentons ici quelques unes des actions préparées par des comités locaux.

Le matériel de mobilisation sera au fur et à mesure mis en ligne sur le blog d’Attac « Libérez l’éléphant » :
=> https://blogs.attac.org/liberez-l-elephant/







Distribution de tracts d’information

Il s’agit de se placer à l’entrée d’une grande surface et de donner de l’information sur la lutte des Fralib. Peuvent ici être distribués : l’appel signé par des personnalités à boycotter les produits d’Unilever (en ligne et sous format .pdf en cliquant ici), le bandeau recto-verso préparé par Attac France présentant les principales marques d’Unilever présentes en France (à télécharger en cliquant ici), un tract d’information (différents modèles peuvent être retrouvés en cliquant ici)…
Plus grande sera la visibilité des militant-e-s à l’entrée du magasin, plus forts seront l’impact et l’incitation au boycott. Les militant-e-s présent-e-s peuvent porter de grands panneaux sur lesquels sont reproduits les logos des marques à boycotter (voir par exemple ces panneaux). 
Dans la mesure où il s’agit d’une action ciblée sur la marque « Éléphant », on peut imaginer que les militant-e-s se déguisent du mieux qu’elle/ils peuvent en éléphant…
Vous pouvez aussi organiser un « thé dansant » à l’entrée du magasin : au son de l’instrument de musique en votre possession, vous offrez une tisane des Fralib.

Actions à l’intérieur des magasins

Il s’agit ici de s’emparer des produits d’Unilever, ou des seuls  produits de la marque « Éléphant », et d’empêcher leur vente pendant quelque temps. Vous entrez dans le magasin, comme tout client, en poussant votre caddie. Vous le remplissez des produits Unilever que vous avez ciblés, puis vous déambulez le temps que vous avez choisi à travers les rayons du magasin. À la fin de l’action, vous laissez le caddie devant les caisses.
Dans les deux cas, ces actions demandent un minimum de préparation.
Que vous soyez sur le parking d’un magasin ou dans le magasin, vous êtes sur une propriété privée. Les vigilespeuvent vous approcher et vous demander de quitter les lieux. Il n’y a aucune raison de leur obéir. Désignez parmi votre groupe deux personnes pour discuter avec les vigiles : il suffira de leur expliquer les intentions de cette action militante et qu’aucun dommage matériel ne sera causé. Vous pourrez alors convenir avec les vigiles d’une heure de départ (par exemple, une heure après la fin de la «  négociation »). Les vigiles peuvent aussi appeler la police (municipale ou nationale) : le même scénario se reproduira et vous conviendrez avec les forces de l’ordre, « à l’amiable », d’une heure de départ.
Ce qui est ici important est le sang-froid des deux personnes que vous choisissez pour être interlocutrices entre les autorités et votre  groupe : elles ne doivent pas s’emporter, rester calme quelques que soient les propos des personnes en face (vigile, chef de magasin,  police…), ne pas chercher à convaincre ces personnes du bien-fondé de l’action mais insister sur le fait qu’aucun dommage matériel ne sera  commis, que tout se passera dans le calme.
Cela demande à ce que le groupe de la dizaine de personnes qui entrera dans le magasin se connaisse et se fasse confiance : il faut  éviter qu’un trublion ne participe à l’action pour détériorer quoi que ce soit ou voler du matériel.
Vous pouvez également trouver quelques « conseils » proposés par les participant-e-s au dernier AlterVillage, dont la dernière journée avait été l’occasion de réaliser une action à l’intérieur d’une enseigne Casino et à l’intérieur d’un McDonald’s :