CETA ne pas lâcher: Appel à mobilisation

Cher·e adhérent·e,

Alors que le Premier ministre belge a annoncé hier que son pays ne serait pas en mesure de signer le CETA au sommet UE – Canada prévu jeudi 27 octobre [1], le président du Conseil européen Donald Tusk a remis la pression en annonçant ce mardi matin que le sommet de jeudi était toujours possible, en « encourageant » toutes les parties à trouver une solution [2]. En clair, les dirigeants européens, François Hollande en tête, sont prêts à tout pour balayer le processus démocratique en cours en Wallonie.

Pourtant, en s’opposant à la signature du CETA, la Wallonie nous a montré la voie : le CETA, son texte de 230 pages, ses 1 368 pages d’annexes doivent faire l’objet d’un débat démocratique dans l’ensemble des pays de l’Union Européenne. François Hollande et Matthias Fekl, son ministre du Commerce extérieur, devraient suivre l’exemple wallon en organisant des débats partout en France pour permettre aux citoyens de comprendre les enjeux de cet accord et rendre un avis éclairé sur le sujet.

Passez à l’action !

Pour vous mobiliser et dénoncer cette tentative de passage en force nous vous proposons deux actions.

Demandez à François Hollande et Matthias Fekl de rejeter la signature du CETA

Participez dès à présent à l’appel en ligne « Monsieur le Président, le CETA ne peut être signé : appelez maintenant au report du sommet, et ouvrez un vrai débat démocratique ! » initié par le collectif Stop TAFTA

Alors que la Belgique demande du temps pour pouvoir étudier les éventuelles modifications du texte, le gouvernement français fait pression à Bruxelles pour que la signature du CETA intervienne ce jeudi 27 octobre. Ne laissons pas passer ce déni démocratique supplémentaire !

« Monsieur le Président, le CETA ne peut être signé : appelez maintenant au report du sommet, et ouvrez un vrai débat démocratique ! »