JARDINS DE COCAGNE

140 emplois menacés – POUR QUE NOTRE FLAMME NE S’ÉTEIGNE PAS

Signez la pétition

Alors que la Haute-Garonne se réjouit d’accueillir le parcours de la flamme olympique, Cocagne Haute Garonne est en danger. Ce groupement, qui œuvre depuis plus de 15 ans pour l’insertion des personnes en difficulté à travers le maraîchage biologique, a été privé de subventions européennes, essentielles à son équilibre. Au total ce sont 140 personnes qui

risquent dès juillet de se retrouver sans emploi dont 100 personnes en situation de précarité qui se retrouveront sans accompagnement (parcours de retour à l’emploi et/ou accès à une alimentation de qualité).

Après 5 mois de sollicitation du Conseil Départemental de la Haute-Garonne et de l’Etat, Cocagne Haute Garonne appelle à la mobilisation toutes celles et ceux qui pensent que les structures qui œuvrent pour un monde plus juste et durable méritent encore d’exister ! 

On a aussi la flamme

Cocagne Alimen’Terre et les 4 Jardins de Cocagne de Haute-Garonne proposent chaque jour du travail, un accompagnement et des formations à des personnes en difficulté.

Ces organismes à but non lucratif participent à la transition écologique et à la résilience alimentaire de notre département : maraîchage bio, espaces verts, accessibilité alimentaire, circuits-courts…

Notre flamme ?  Entreprendre pour un travail émancipateur, pour une alimentation saine accessible à toutes et tous.

Elle peut s’éteindre

Alors que nos actions répondent à des enjeux sociaux et écologiques majeurs, les coupes drastiques et rétroactives de leur financement par le fond social européen risquent d’aboutir dès cet été à la fermeture de nos organismes avec le licenciement de plus de 140 salariés et l’arrêt de nos livraisons hebdomadaires de légumes bio auprès de 1200 consom’acteurs dans 40 communes du département (dont 30% distribués à tarif solidaire).

En 20 ans, cette situation est inédite.

Les jeux ne sont pas faits

A l’approche d’élections européennes à fort enjeu agricole, à l’heure où notre Parlement s’apprête à voter une loi sur la souveraineté alimentaire, et alors que le changement climatique accroît les menaces sur notre capacité à nous nourrir, peut-on fermer les yeux ? Pour nous permettre de poursuivre notre action en faveur d’une transition écologique rapide et d’une justice sociale, il est encore temps d’agir. Nous avons proposé des solutions depuis 5 mois aux pouvoirs publics mais sans réponse concrète à ce jour.